Pot pourri

Comme vous l'avez sans doute remarqué, je case régulièrement quelques noms de groupes dans les discussions que je parle avec ma bouche. Enfin, le vrai big problème avec les filles, c'est que personne ne les connait jamais... Bande d'incultes, va ! Alors, dans sa grande bonté de Noël - sans sucre, s'il vous plait -, Dieu m'a confié la mission de réparer cette offense. Ouvrez grands vos siphons, il va y avoir du son !

Buck 65 [page Wikipedia - en anglais]
Rémi connait, mais pas les z'autres. Enfin, pas que je sache...
Je l'ai loupé par deux fois en concert : une fois à Amiens, une fois à Paris. C'est difficile de trouver des artistes hip hop qui tiennent la route, et je trouve que ce type-là le fait à merveille (c'est d'ailleurs ce qui lui vaut d'être souvent rejeté par ses très chers collègues). Je vous conseille l'album Secret House against the World (2005), qui mélange les genres et qui contient quelques perles.


Elbow [page Wikipedia]
Groupe pop-rock anglais à côté duquel les français ont tendance à passer allègrement. Sans doute parce que c'est bon
Leur dernier album, The Seldom Seen Kid (2008), est à mon avis un sommet.


Fleet Foxes [page Wikipedia]
Depuis quelques années, on assiste au retour d'une sorte de vague hippie soft, et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il en sort un certain nombre de navets. Pourtant, les Fleet Foxes ont beau être barbus et un peu crades, ils évitent la médiocrité à la perfection. Un seul album à leur actif, éponyme.


Flotation Toy Warning [page Wikipedia - en anglais : http://en.wikipedia.org/wiki/Flotation_toy_warning ]
Je suis surpris de constater qu'ils n'ont même pas de page sur la version française de WP !
Leur premier album, Bluffer's Guide To The Flight Deck, est sorti en 2004.


Love [page Wikipedia]
Mon petit chouchou !
Derrière ce nom un peu plan-plan se cache probablement le groupe le plus sous-estimé des années 60. Un gloubi-boulga de rock, de folk, de pop, le tout un poil psychédélique. C'est seulement aujourd'hui, alors que presque tous les membres sont décédés, qu'on redécouvre leur musique en avance sur son temps.
Leur meilleur album est, de très loin, Forever Changes, écrit dans un contexte de guerre froide, alors qu'Arthur Lee, leader du groupe, était persuadé que le monde n'avait plus que quelques années, tout au plus, devant lui.
Anthony s'est "plaint" de mon goût pour les Beatles ; j'espère qu'on trouvera un accord à propos de Love


M.I.A [page Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/M.I.A. ]
J'écoute un peu moins que le reste, mais fallait bien que je foute LE truc que personne n'attend
Encore un exemple de hip hop employé avec astuce. Certains connaissent peut-être, étant donné que la demoiselle a déjà une petite carrière bien remplie derrière elle. Je crois d'ailleurs savoir que Thom Yorke est fan, mais c'est à vérifier...


(la suite à venir... c'est que c'est long tout ça !)

Noah and the Whale [page Wikipédia - en anglais]
Même chose : je les écoute de façon plus sporadique, mais en regardant le clip, je me suis dit qu'il fallait vraiment en parler


The Pretty Things [page Wikipédia]
Pour continuer dans le genre "groupe génial et pourtant oublié des 60's", je vous présente les Pretty Things !
Leur discographie est plus homogène que celle de Love, même si l'album S.F. Sorrow (1968 - qu'on considère comme le premier concept-album de l'histoire de la musique) est - au moins - un cran au-dessus. Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore, ça vaut vraiment le coup, c'est promis.


The Veils [page Wikipédia]
Je les écoutais en boucle cet été.
Groupe néo-zélandais. Un premier album, assez médiocre, est sorti en 2001. Puis, plus rien jusqu'en 2006, puisque M. Andrews, le chanteur-guitariste, a dû reconstituer totalement son groupe après l'éparpillement de tous les membres originels. Ça nous donne Nux Vomica, en 2006, dans lequel il égratigne la religion avec passion
(en plus, la bassiste est jolie)